"Plus nous avançons dans un siècle incertain, plus nous prenons la mesure de la fragilité des systèmes techniques qui structurent nos modes de vie. La low-tech, qu¹on oppose généralement à la high-tech, interroge nos besoins dans un monde contraint. S¹il n¹est pas dépourvu d¹ambigui[u0308]tés, ce mouvement dynamique pourrait bien participer à reconstituer des cultures techniques et conviviales, d'autres manières de vivre et de s¹organiser. Qu¹il soit rattrapé par des logiques marchandes et autoritaires, ou qu¹il constitue un levier d¹émancipation, la question que pose en creux le mouvement low-tech est celle des chemins techniques à prendre pour refonder nos sociétés sur des bases viables, justes et désirables."